
Simonide de Céos, naquit sur l’île de Kéa à Loulida en 556 av JC. Céos veut dire Kéa, une île de la mer Égée appartenant à l’archipel des Cyclades et aussi appelée localement Tzia. Ce poète lyrique d’une humeur philosophique et un regard pénétrant, enthousiasme les foules. Il connaît parfaitement la vie et les méandres de l’homme. Pour cette raison, les générations suivantes ont vu en Simonide plus un sage qu’un poète.
De plus, il enseigna la poésie et la musique grâce à son origine ionique qui ressort de toute sa personnalité.
Il a composé plusieurs œuvres de poésie lyrique de toutes sortes. Notamment des élégies, des poèmes choraux, en particulier des lamentations et des odes épiques pour les athlètes. Entre autres, il composa des hymnes à Apollon ainsi que des formes de poésie qu’il cultivait.
Les épigrammes de Simonide Céos.
Cependant, Simonides se distingue par ses épigrammes. Deux des plus connus sont l’épigramme des morts des Thermopyles:
On suppose que Simonide de Céos fut le premier auteur d’épigrammes, selon la tradition grecque.
Les épigrammes, réduits à la perfection maximale, reflètent des significations qu’ils contiennent.
Soixante-dix d’entre eux survivent dans l’anthologie palatine. En outre, après la victoire contre les Perses à Marathon, il écrit une élégie pour les marathoniens. Plus précisément, il a même réussi à vaincre cet Eschyle dans la compétition relevée. Pour la deuxième fois, un gagnant fut annoncé dans un concours similaire en 476 avant JC. Il était très estimé dans la région de la Grèce antique. Par ailleurs, de grands hommes de son temps, tels qu’Aristide, Thémistocle, Pausanias et bien d’autres, l’ont honoré de leur chaleureuse amitié.
Après sa mort, survenue dans sa vieillesse en 468 avant JC un monument glorieux lui fut érigé. Celui-ci trôna dans la cour du Tyran de Syracuse, Hiéron, devant la porte centrale de leur État grec.
Implication poétique de Simonide à la grande lutte pour la liberté
Les fruits de la participation poétique de Simonide à la grande lutte pour la liberté étaient aussi des poèmes dédiés aux morts de Marathon. Ce qui lui donna la victoire sur Eschyle dans la compétition pertinente et la bataille navale d’Artémision. L’Ode à Artémision était probablement chantée dans un temple fondé par les Athéniens en l’honneur du Nord.
Pendant les guerres de Perse, beaucoup d’événements donnaient l’occasion de louer ou pleurer. Simonide était surtout glorifié pour ses épigrammes, car ils représentaient une étape importante dans l’évolution de ce genre vers l’œuvre d’art complète.
Cependant, de nombreux épigrammes portant le nom de Simonide sont avérés incorrects. Néanmoins, le seul, qualifié d’authentique, est la pierre tombale du voyant Megistia. Celle de son ami qui a été tué à Thermopyles.
Patriotisme
Très jeune, il enseigne la danse au sanctuaire d’Apollon à Karthea et écrit des épopées pour de nombreux athlètes des Jeux panhelléniques. Pendant les guerres perses, il est devenu le chanteur des victoires grecques. Sans aucun doute, ses poèmes sur la guerre contre les barbares ont considérablement renforcé le patriotisme national grec.
D’autre part, Simonide composa des psaumes chantés en alternance par des compositeurs respectifs, accompagnés d’une lyre. Car il souhaitait rendre, par des dons spirituels, des réjouissances aux tables des puissants de l’époque.
Avec ses dithyrambes, qui n’ont pas survécu, il a remporté 56 victoires. Ses poèmes sont dominés par son talent critique rationnel et sa profonde émotion. Il est également considéré comme le plus grand fabricant d’épigrammes de l’antiquité. « Keios » traitait de tous les genres de poésie lyrique en général. Ainsi, dans ses atouts, il a des hymnes, des pianos, des dithyrambes, des hymnes, des lamentations, des élégies, des épigrammes etc.
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Pour conclure, l’influence de Simonides était significative. Xénophon et Platon le mentionnent souvent. Simonides fait partie des grands artisans de la parole, sachant bouger avec force et dans le temps.