L’Ouzo, l’apéritif privilégié de Kéa.

Tout d’abord, les origines de l’histoire de l’Ouzo restent floues, peut-être à cause des vapeurs d’alcool…

D’après certaines sources, on suppose que la boisson a connu une première production, sous une forme similaire, depuis l’antiquité. Cependant, on peut affirmer son existence à l’époque de l’Empire byzantin. Pendant la période ottomane, l’Ouzo était répandu dans certaines parties de la Turquie actuelle, mais aussi dans certaines parties du Moyen-Orient.

Petite anecdote sur l’Ouzo!

Prenons le cas de l’allégation qui veut que le nom provienne de l’incident suivant :

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Une entreprise exportant la boisson vers Marseille avait estampillé les cartons du lot avec la mention « Uso Massalia », signifiant « à utiliser à Marseille ». Pour une raison quelconque, cette phrase est devenue synonyme d’Ouzo de bonne qualité. Au fil du temps le mot “Marseille” a disparut en conservant le mot uso = Ouzo qui caractérise désormais la boisson.

Cette vision plutôt folklorique, n’a pas résisté au caractère scientifique. Des sources plus autorisées indiquent que le nom provient du turc üzüm, qui signifie « grappe de raisin » et « décoction de raisins secs ».

Ouzo Kea
Photo by Konstantinos Papadopoulos on Unsplash

La production d’Ouzo a augmenté en se prévalant Boisson Nationale. Notamment, après l’indépendance de la Grèce du joug Ottoman.

Les Indications Géographiques (OMC) pour “Ouzo” ont reçu les approbations de la Commission Européenne. Et ce, pour enregistrement dans le registre international de l’Acte de Genève de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI).

Composition de l’Ouzo.

L’Ouzo est un mélange d’eau d’alcool éthylique (alcool) et de diverses herbes aromatiques, parmi lesquelles l’anis est toujours inclus. L’Ouzo, contrairement au Tsipouro, n’inclut généralement qu’un petit pourcentage de distillat de raisin. Selon la législation, ce pourcentage est d’au moins 20%.

La distillation se fait dans des distilleries spéciales, qui sont de préférence en cuivre. Après avoir mélangé les ingrédients, le mélange est “bouilli” plus d’une fois. Le produit final a généralement entre 40 et 50 degrés d’alcool.

Ouzo en Grèce

Depuis 1989 la boisson ne peut se fabriquer qu’en Grèce. En outre, l’appellation Ouzo a reçu toutes les autorisations pour conserver l’exclusivité de la Grèce. Certains endroits ont une longue tradition dans la fabrication d’Ouzo. La boisson est actuellement consommée dans toute la Grèce.

L'Ouzo
Νικόλαος Αντωνόπουλος Pixabay

Uses et coutumes de dégustation.

L’Ouzo est généralement accompagné d’apéritifs, tels que des pâtes, du poulpe, des salades, etc. Déguster et servir dans des verres petits ou fins et grands et ajouter de l’eau fraîche et/ou de la glace à la boisson. Après l’ajout d’eau, la boisson présente une couleur blanchâtre caractéristique, due à l’anis qu’elle contient.

Ne pas le confondre avec le Tsipouro ou Tsikoudia.

Tsipouro est une boisson alcoolisée créée par les moines grecs orthodoxes au 14 ème siècle. Le Tsikoudia (ou Raki), ressemble étonnamment au Ouzo, cependant, sa principale différence réside dans la distillation unique. Dans d’autres pays, des boissons similaires s’appellent: la Grappa italienne et l’Arak du Moyen-Orient.

Le Tsipouro se sert généralement dans de petits verres et se consomme parfois nature, accompagné d’apéritifs. Les pastourmas, les pâtes et les olives sont considérés comme des mets raffinés pour le Tsipouro. Certains ajoutent à la boisson de l’eau ou de la glace.

L’origine et l’histoire du Tsipouro

La production du Tsipouro se perd dans les profondeurs du temps, mais on dit qu’elle a commencé au 14ème siècle sur le mont Athos par des moines qui y vivaient. Au fil des ans, il s’est répandu dans diverses régions de la Grèce, principalement en Macédoine, en Épire, en Thessalie et en Crète.

Il faut dire que, jusqu’aux dernières décennies du 20ème siècle, la production de Tsipouro se faisait exclusivement “à la maison”. C’est-à-dire qu’il n’y avait pas de production industrielle de masse.

Depuis des temps immémoriaux, la production et la consommation de boisson alcoolisée incolore coule dans toute la Méditerranée. Elle porte différents noms selon les regions : Tsipouro, arak, grappa.

Toutes ces boissons, distillées à partir des restes du raisin, comme si l’homme voulait exploiter au maximum le don des dieux, la vigne.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

 

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